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A L’Aigle, la pêche est aussi un sport pratiqué par les jeunes

Avec 9 000 pêcheurs dans l’Orne, la pêche peut compter sur des fidèles de tous âges, notent Romain et Neïla, propriétaires du nouveau centre de pêche de L’Aigle (Orne).

Par Rédaction L’Aigle

Publié le 3 juin 22 à 21h30

« La pêche n’est pas un sport d’adultes », a expliqué Romain Barron. Avec sa compagne Neïla Serrano, Romain a ouvert un nouveau magasin de pêche dans la commune de L’Aigle. Le couple est bien conscient des contraintes de ce sport et surtout avec de l’exercice, la pêche est une expérience très durable.

« Un élément énorme d’attractivité »

« Un élément énorme d’attractivité »

Cependant, il existe de nombreuses pêches différentes (corail, mouches, animaux sauvages, carpes ou oursins), et certaines pratiques nécessitent de longues promenades en rivière.

La pêche est pour tout le monde et l’engouement pour ce sport le prouve.

Il y a un dilemme particulier chez les jeunes

Pour s’en convaincre, il suffit de faire une balade nocturne sur la Risle ou de voir le nombre de jeunes, voire de jeunes gens, franchir les grilles de la Maison de la Pêche cet après-midi. En témoignent également les milliers de contributeurs experts de la pêche sur les réseaux sociaux.

Recruter des jeunes avec la fête de la pêche le 5 juin 2022

Comme pour les autres activités, les fans partagent du contenu (photos, vidéos et textes) sur Instagram, Facebook ou TikTok à propos de ce jeu. Contactez les marques, elles obtiennent également du matériel de pêche gratuit, qu’elles essaient et font connaître aux acheteurs. .

Dans le cadre de la fête de la pêche, l’Association Pêche et Aquaculture du Haut-Iton (AAPPMA) a agréé une série de travaux de pêche le 5 juin, de 9h à 17h.

« L’objectif est d’explorer différentes méthodes de pêche et de proposer des activités pour tous, à partir de 10 ans », précise Jean-Marc Bonnouvrier, président de l’association. « Nous essayons d’embaucher plus de jeunes. » Actuellement, il y a 50 jeunes enfants, âgés de 12 à 18 ans.

Au programme : un petit concours de pêche le matin, un atelier pour trouver des petits animaux avec Antoine François, un atelier de réparation de lignes, une école de fabrication de leurres et de mouches à la Maison de la pêche de L’Aigle, et des vers, des chenilles, appâter les maisons de pêche, le héron, les mouches et les poissons.

Le comité des fêtes de Saint-Ouen-sur-Iton participe également à l’événement.

Jusqu’à présent, le marché français de la pêche est en plein essor. Avec un impact économique de deux milliards d’euros par an, le groupe compte environ un million et demi d’adeptes en France, selon la Fédération nationale de la pêche en France (FNPF). Dans l’Orne, près de 9 000 personnes sont intéressées pour essayer le jeu, selon le ministère de l’Éducation nationale.

Un chiffre qui ne surprend pas Romain Barron, puisque la Normandie est l’une des « régions les plus prospères pour la pêche », a-t-il affirmé.

La Risle par exemple regorge de poissons sauvages et la Touques est considérée comme la rivière maritime numéro 1 en France.

Présent pour l’ouverture du magasin, le maire de L’Aigle, Philippe Van-Hoorne, a confirmé : « la pêche est un énorme élément d’attraction ». Le candidat connaît bien ce groupe, car il l’a décrit comme « pêchant chaque semaine ».

Sensibiliser à la biodiversité

Sensibiliser à la biodiversité

C’est l’économie du territoire en matière de pêche qui pousse le couple à quitter Paris et à changer de vie pour s’installer à L’Aigle et ouvrir une boutique.

Et une coïncidence intéressante, c’est dans l’ancienne maison de Monsieur Bobo, un homme armé qui vendait du matériel de pêche. « Beaucoup de clients nous l’ont dit, ils disent que la décoration ressemble à l’ancien magasin », a déclaré Neïla. « Ça leur rappelle des souvenirs. » »

Auparavant, Romain travaillait dans l’événementiel, était manager et musicien, et Neïla était artiste. Et au sein du couple, la pêche est la plus grande passion de Romain depuis l’enfance.

J’aime la relation avec la nature, le silence, les poissons… c’est une sorte de yoga naturel.

A l’intérieur du magasin, Romain et Neïla proposent du matériel de pêche, ainsi que des leurres et des mouches fabriqués à la main, à même le sol du magasin par Romain. Mais plus qu’un simple lieu de vente, ils souhaitent que la Maison de la Pêche soit un véritable lieu de conseil pour ceux qui souhaitent s’initier au mannequinat ou se perfectionner. « Par exemple, on vous explique la canne, à quel point elle sera lourde à porter », a expliqué Romain.

Le couple souhaite également faire bon usage de leur magasin pour promouvoir les bouées de sauvetage. Un élément important dans ce processus. « Pour savoir quoi et comment pêcher, il faut comprendre le fonctionnement des organismes », insiste Romain. « C’est une activité liée à la nature. Et on le voit lors des crues des rivières par exemple, les pêcheurs sont les premiers à les voir. »

Parallèlement à leur magasin, le couple souhaite promouvoir un système de pêche low-cost et promouvoir les bonnes pratiques, et pourquoi pas « travailler avec l’éducation », a ajouté Neïla. Une chose est sûre, la Maison de la Pêche Romain et Neïla sont comme des poissons dans l’eau.

Cedric Ledont
Cedric Ledonthttps://www.groupe-crc.org
Journaliste depuis près de 10 ans, j'ai vécu dans plusieurs pays et je reste toujours émerveillé de voir et d'apprendre de nouvelles choses afin de pouvoir le transmettre dans mes articles.
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