Installée il y a un an à Jouy-sur-Morin et agréée pour devenir nounou et accueillir quatre enfants à partir de décembre 2021, Magali Schmitt vous ouvre ses portes…
Par Ewen Gavet
Publié le 11 août 22 à 18:16
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Employée dans un institut médico-éducatif depuis sept ans, Magali Schmitt, arrivée à Jouy-sur-Morin il y a un an, n’est agréée comme assistante maternelle que depuis décembre 2021. Refuge pour trois enfants au début de son activité professionnelle, son la maison peut, à partir de ce mois de juillet, en accueillir quatre. « La Protection Maternelle de l’Enfant (PMI) m’a accordé une quatrième place depuis la rentrée de septembre et elle est toujours disponible », a-t-il annoncé ce lundi 1er août.
Privilégier l’accueil d’enfants porteurs de handicaps
Difficile de se convaincre lorsqu’elle cherche une nounou fiable pour ses jeunes enfants, Magali considère qu’il est important de « se sentir apaisée, écoutée et de se savoir la bienvenue au domicile de l’assistante ». Les parents ont besoin de se sentir en sécurité et de pouvoir se rassurer lorsqu’ils déposent leurs enfants. Face à ces parents aux profils « assez anxieux », la jeune aide-soignante privilégie les horaires de transmission : « Je fournis un carnet de liaison avec une fiche hebdomadaire complète, en plus des transmissions orales et une photo envoyée chaque jour. Et reste joignable en dehors des heures d’accueil. Et il attache aussi une certaine importance au temps d’adaptation. « Les premiers jours les parents peuvent rester avec leur enfant et le temps de garde évolue pour que l’enfant aussi se sente en confiance avec moi. »
Formée pour devenir monitrice-éducatrice, Magali précise qu’elle connaît « les techniques de communication verbale et non verbale », est formée à l’autisme et à la pédagogie des techniques de bien-être dispensées » aux enfants, notamment « porteurs de l’autisme », et a créé un espace dédiée aux enfants accueillis à leur domicile, proposant notamment des ateliers Snoezelen dont le but est de créer une ambiance agréable.
Par ailleurs, au début de son activité, en mars dernier, les premières demandes de parents sont arrivées par le biais des réseaux sociaux : « J’ai eu des demandes de conseils de parents pour savoir où ils pouvaient aller se faire diagnostiquer, la plupart du temps des autistes », raconte le mère. .
Ouverte aussi bien aux jeunes en situation de handicap qu’aux enfants non handicapés, la jeune maman entend, à l’avenir, privilégier les familles dont l’enfant a un handicap : « Je sais à quel point c’est difficile de trouver une structure pour ces parents là-bas », ainsi que trouver une structure confortable à temps partiel. En effet, la nouvelle nounou précise qu’elle est l’une des rares à prendre un travail à temps partiel : « La plupart des contrats que j’ai sont à temps partiel. Souvent ce sont les parents qui n’ont pas de retour car je pense que la plupart des assistantes maternelles sont à temps plein, y compris en garderie, et pour eux, les demandes des enfants de plus de 18 mois sont presque toujours négatives », explique-t-il.
Un rythme quotidien et annuel
Pour autant, il n’entend pas différencier les apprentissages entre les enfants : « Je suis pour l’inclusion. Je ferai les mêmes activités pour tout le monde ».
En allant au « rythme des enfants », c’est-à-dire en douceur, Magali veut tendre vers un rythme scolaire quotidien : « rythmer les matins avec une activité ou une manipulation libre, créative ou sensorielle. Ensuite il y aura un rythme pour les repas et pour les siestes Et à un rythme adapté aux saisons. » Je travaille les vacances de l’année pour que les enfants soient conscients du temps qui passe. Pour rester bienveillante avec les parents, la jeune maman annonce aussi qu’elle applique « l’éducation que les parents veulent pour leurs enfants ». «