Anne-Valérie Grignon cherche à apporter des solutions nouvelles dans l’apprentissage des élèves et des étudiants. Cela dépend de techniques très spécifiques.
En écrivant Vitré
Publié le 16 juil. 22 à 11h07
Depuis quelques mois, Anne-Valérie Grignon exerce à Châteaubourg au 18, allée des Acacias. Elle y pratique la psychopédagogie positive. Dans ce bâtiment récemment rénové, il y avait autrefois un cabinet médical.
Apporter de nouvelles techniques
Sommaire
A 47 ans, cette mère de trois enfants connaît bien le monde de la formation. Elle est consciente que les jeunes ont parfois des difficultés ponctuelles ou continues lors de leurs apprentissages.
Convaincue qu’on peut apprendre à apprendre, elle a trouvé une approche et des techniques en psychopédagogie positive bien connues au Canada. « Mon activité repose sur une approche globale et concrète de la tête, du cœur, du corps », explique Anne-Valérie.
Écoute des parents
La tête représente le cognitif. Il est nécessaire d’appréhender le parcours mental en termes de mémorisation, d’attention, de compréhension, de réflexion et d’imagination. « Prenez de la mémorisation, le jeune risque de ne pas utiliser suffisamment sa mémoire visuelle en privilégiant le côté auditif. J’analyse sa façon de travailler et j’apporte de nouvelles techniques », décrit Anne-Valérie. Le cœur représente l’émotionnel et le corps, le somatique.
Happy mums
Si la psychopédagogue cible les scolaires, elle souhaite assurément impliquer les parents dans son activité. En effet, souvent, ils sont confrontés à des conflits pour les devoirs et dans les performances attendues. « Je commence par une première rencontre avec les deux parents », recommande Anne-Valérie, qui mesure l’importance du soutien familial.
Vers la 6e
C’est le nom donné par la praticienne à ses ateliers pour aider les mamans qui apportent au quotidien le soutien nécessaire au bien-être et à la réussite de leurs enfants atypiques. Ils se déroulent le samedi matin ou le mercredi en groupes de trois à cinq personnes qui rejoignent quatre ateliers de deux heures.
Spécialement pour la rentrée de septembre 2022, Anne-Valérie propose des ateliers ‘En route pour la 6e !’. Le spécialiste peut faire le point et aider l’élève à surmonter le stress d’une rentrée particulière : « Grâce à des conseils d’organisation, le jeune et ses parents peuvent anticiper une rentrée sereine ».
Quel est l’apport de la psychopédagogie à la formation de l’étudiant ?
Cet article vous a-t-il été utile ? A noter que vous pouvez suivre Le Journal de Vitré dans l’espace Mes News. En un clic, après inscription, vous retrouverez toutes les actualités de vos villes et marques préférées.
Concevoir une stratégie d’intervention psychopédagogique (analyser la didactique professionnelle, analyser les différentes filières pédagogiques), Collaborer avec les familles, • Concevoir et implanter des méthodes d’évaluation appropriées des apprentissages des élèves, • Analyser les pratiques professionnelles.
Quel est l’importance de la psychopédagogie ?
Pourquoi former des enseignants à la psychologie étudiante ? Enfin, la formation en psychologie a pour but de montrer aux étudiants les possibilités des services psychologiques institutionnels, de leur faire prendre conscience de leur structure et de leur fonctionnement ainsi que de leurs limites, de leur apprendre à communiquer avec eux.
Quel est l’origine de la psychopédagogie ?
La psychopédagogie permet à l’enfant ou à l’adolescent de s’aligner pleinement sur le statut d’élève. Après une séance psychopédagogique, l’enfant est mieux à même de prendre conscience de ses forces et de ses faiblesses.
Née dans les années 1910, la psychopédagogie a d’abord exprimé les moyens de la pédagogie à la psychologie scientifique. Puis, elle a assumé une expansion (polysémique) dans plusieurs domaines (formation des enseignants, enfance inadaptée, etc.) avant de céder brusquement la place à la didactique au cours des années 1980.