Rue Notre-Dame à Guingamp, sous le ciel gris et lourd de la mi-juillet, les passants arpentent les pavés, valises à la main, à la recherche des dernières bonnes affaires.
Un bilan positif
Après quatre semaines de promotions, ce mardi 19 juillet marque la fin des soldes d’été. Si au niveau national les résultats sont décevants, à Guingamp la plupart des entreprises se disent plutôt satisfaites de la période. « Dans l’ensemble, nous sommes très satisfaits », déclare Ophélie, vendeuse au magasin de vêtements et d’accessoires pour femmes Icone. Si elle regrette que les ventes aient commencé « une semaine plus tôt », pour le commerçant, les ventes ont été bien réparties sur la période, avec un effet de concentration en début et en fin de ventes moins présent qu’auparavant. « On travaille bien aussi bien le matin que l’après-midi », note Ophélie, notant l’effet de foule dans la ville dû au temps ensoleillé du début de l’été.
« L’effet vacances »
Le beau temps semble avoir dicté le shopping, comme le souligne également Laurence, vendeuse au magasin de vêtements Bréal. « Le beau temps nous a permis d’écouler notre stock », raconte-t-elle, évoquant « l’effet vacances » : t-shirts, robes, jupes ou encore chemises… : les clients se sont précipités pour acheter des vêtements d’été. Et pour cause : « Les gens ont envie de s’amuser, de se décontracter dans le contexte actuel », ajoute le commerçant. C’est aussi une belle surprise pour Erell Mestic, une jeune vendeuse du magasin de vêtements Bonobo. « Avec l’effet covid, je m’attendais à moins de monde », avoue-t-il. Même constat pour Caroline Noury, vendeuse au magasin de vêtements et accessoires Cache Cache, qui évoque aussi la météo et l’arrivée des touristes, malgré la persistance de l’épidémie. « Les gens remettent le masque, mais ça ne les empêche pas de partir », glisse-t-elle.
Les soldes ont encore du sens
« Les déstockages sont un rituel pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter le reste de l’année », explique Ophélie, de la boutique iconique. Face aux robes de la boutique, Françoise Le Faou avoue : « Je n’ai pas commencé du tout, je cherche maintenant ! » « . La Guingampaise n’a pas l’habitude d’acheter des vêtements, mais dit en acheter « pour faire vivre le commerce de proximité ». des animations et des promotions tout au long de l’année. » Pour les entreprises de Guingamp, les ventes qui s’épuisent ne semblent pas s’être estompées.