Vous aussi, à l’arrivée de votre premier enfant, vous
ils avaient droit au « tu devrais le laisser pleurer la nuit », « sa
tu sens ton stress, tu as besoin de lâcher prise » ou « elle n’est pas assez couverte,
« Ils sont les meilleurs experts de leur enfant »
va-t-elle attraper froid » ? Mais oui, vous savez, ce fameux conseil de votre entourage
non sollicités et qui vous agacent ou vous culpabilisent plus qu’autre chose. Comment se protéger et se fixer des limites quand
Est-ce que d’autres interviennent dans nos vies de jeunes parents ? « On est fait pour s’entendre » il regarda le sujet.
Venez témoigner
Être parent est une belle réussite. Des parents, mais aussi des familles entières qui se réjouissent de l’arrivée d’un nouveau membre. Une fierté parfois trop plaisante, débordante, à l’occasion de multiples conseils. « Lorsque vous devenez parent, votre famille proche ne vous a pas encore baptisé à l’âge adulte », explique la psychologue Isabelle Pailleau. Chacun veut protéger l’enfant à sa manière. » Alors, est-ce une façon inconsciente de s’approprier le nouveau-né et d’être bien vu aux yeux des parents ? « Ils ont devant des parents qui débutent, pleins de doutes. Ils pensent avoir cette aura, cette importance », analyse Shiva Shaffii, fondatrice de la start-up « Parent épuisé ».
Des conseils, épuisants, fatigués, qui cachent parfois des jugements. Des jugements qui interpellent et culpabilisent la mère quant à sa capacité à se montrer à la hauteur. Mais le père dans tout ça ? « On pense que les mères naissent avec un instinct maternel que les pères n’ont pas. Elles sont exclues et, malheureusement, elles ne savent pas trop où se placer dans la relation », explique Isabelle Pailleau. Si toutefois les deux ont leur importance à jouer dans la manière d’élever son bébé, comment se débarrasser de tous ces conseils, qui, bons ou mauvais, pèsent lourd sur les jeunes parents ?
Invités
Pour rompre avec ce conseil, évidemment, rien de mieux que d’avoir confiance en soi et aux autres. « Ce sont eux qui connaissent le mieux leur enfant. Ils vivent avec lui au quotidien, témoigne Isabelle Pailleau. Ce sont les meilleurs experts possibles. » Et si un conseil est toujours bon, il ne doit pas être abondant et faire douter de sa capacité à réussir.
Pour Shiva Shaffi, « choisir deux personnes très proches du couple et les interroger quand on en ressent le besoin » semble être une bonne solution. Établissez un périmètre pour ne pas vous noyer sous les conseils de mères, de belles-mères, voire d’amies qui paradoxalement n’ont pas forcément d’enfants.
Ne pas savoir tout faire dès le premier instant fait partie du processus d’apprentissage nécessaire en tant que parents. « Il ne faut pas avoir peur de l’échec, les bons ou les mauvais parents n’existent pas, explique Isabelle Pailleau. L’apprentissage par procuration n’existe pas, chaque parentalité est différente et c’est à chacun de la vivre du mieux possible. »
Vous souhaitez vous déclarer par écrit, intervenir dans l’émission ou proposer des sujets ? Envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : onestfaitpoursentendre@rtl.fr (ici) ou contactez-nous par message privé sur nos réseaux sociaux : Facebook et Twitter !