30 juillet. Fête du saint patron du Cannet : Didier. Que le gouvernement local a décidé de coopérer à la célébration de la naissance du groupe (qui est en fait le 9 août)…
De quoi raviver l’imaginaire de notre historien local, Jacques Cessin. Le voici qui répare ses lunettes et plonge dans ses écrits pour faire émerger la nouvelle du divorce : celui entre Cannes et Le Cannet. Parce qu’à l’origine, les amis, ces deux-là étaient mariés…
« Comme La Bocca, Le Cannet était destiné à devenir le quartier principal de Cannes. Mais l’histoire ne l’a pas voulu ainsi », a déclaré Jacques. En effet, le couple a commencé à se chamailler à partir du XVIe siècle : de nombreuses différences les séparaient.
« Les Cannois sont des citadins, ils ont un port, pour le commerce, la pêche, une mairie, un tribunal, un hôpital. Ils ont même une classe de latin à l’école. Nous, les pauvres Cannettans, nous sommes loin de tout ça. du monde, nous avons élevé nos animaux, cultivé des vignes, des oliviers, des figuiers et diverses fleurs.
Et les Cannettans voulaient bien qu’il en soit autrement… A partir de 1730, la situation commença à se détériorer et l’idée de séparation commença à apparaître dans les textes.
Honnêtement, le divorce n’est pas possible pour les Cannois. « Les Cannettan ne lâcheront rien. Ils réitéreront cette demande presque chaque année, sous différentes formes. » Avec deux arguments en main : 1. Le Cannet est assez riche pour assurer le bien public. 2. Ils ont une église : Sainte-Catherine.
En mai 1773, les habitants de Cannes se sont trompés d’emprunter la route des Cannettans.
Fatigués de ces demandes quotidiennes, ils écrivent une lettre au contrôleur général du roi, espérant gagner son soutien.
Non… Car le 9 août 1774 (l’anniversaire sera fêté le 30 juillet), la réponse est oui. « Roy, en son conseil, ordonne et ordonne que la paroisse du Cannet en Provence pourvoie désormais à une société distincte et distincte de celle de Cannes… »
C’est ainsi que, depuis le 29 janvier 1777, Le Cannet est officiellement une communication libre…
Samedi 30 juillet, à 19 h, l’église Sainte-Philomène, messe, rejoignez la Chorale Saint-Charles-de-Rocheville et l’Académie provençale Leï Baïsso Luserno ; à 20h30, Théâtre Tivoli, aïoli traditionnel préparé par le groupe du Vieux-Cannet et à 22h, représentation de Sébastien Chato et ses musiciens.
Aïoli et concert : 30 € pour les adhérents de l’Association du Vieux-Cannet / 35 € pour les non adhérents.
Ins. près de l’Union du Vieux-Cannet, rue Saint-Sauveur, du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.
Tél. : 04.92.18.98.78 et 06.21.18.38.54.