Le dessinateur Gérard Collas installe sa chambre cosy dans son école d’art de Carennac. L’occasion de découvrir le travail de l’artiste et de rencontrer l’homme.
Par Rédaction Cahors
Publié le 9 juillet 22 à 17:02
Gérard Collas habite à Girac
En juillet et août 2022, le sculpteur nommé Gérard Collas a pris place au chaud dans son école d’exposition à Carennac. L’occasion de découvrir le travail de l’artiste et de rencontrer l’homme.
Quelques années se sont écoulées depuis que je suis venu lui rendre visite chez lui à Girac. Quittant la grande route à cet endroit, je m’enfuis le long de la route étroite. Au loin, je pouvais voir l’épave du train, un beau monticule derrière la clôture de la belle petite maison. J’ai garé ma voiture sur le prochain morceau d’herbe. Dès que je suis sorti de la voiture, je l’ai vu m’attendre sous le rideau en plastique d’un rideau soufflé par la brise de l’après-midi.
Naissance à Paris en 1965
Je suis allé. Rien n’a changé, ou du moins, la qualité des pièces fabriquées sur les « ventes de son usine ». Son sourire modèle est un accueil utile et une invitation à s’asseoir… sur une boîte, une chaise confortable dans cet espace de travail. Parce que j’étais là, au cœur du laboratoire de création du sculpteur. Une toiture améliorée d’éléments complémentaires : tôles d’acier, bâches, plastique…, soutenue par une forêt de poteaux en bois, sous laquelle sont installés divers petits espaces de production, stockage d’outils, stockage de matériaux. Plus qu’une école au hasard, le premier de ses mix est insolite. Le lieu a déjà démontré à travers sa confusion tout physique une grande variété de produits de ressources inspirantes qui peuvent stimuler sa créativité. Il est encore occupé à peaufiner sa nouvelle création : un couple plus vrai que nature, monté sur une moto à 3 roues, comme les coureurs d’un autre film d’Indiana Jones…
Je lui demande, il se donne. Il est né à Paris en 1965. De grand-père d’artiste, il capte la simplicité de l’écriture. De sa mère vietnamienne, quelques traits physiques et une grande force intérieure. Comme tous les enfants, l’école le voulait, mais bientôt, émergeant à l’adolescence, il n’en voulait plus. Environnement restreint, très particulier. Les professeurs et leurs sujets ne savaient pas parler à ses instincts. Il était épuisé et bientôt, comme beaucoup d’autres, il a couru à la fenêtre et a supplié la guitare de venir à lui. Mais l’oiseau n’est pas venu et il est allé le chercher lui-même.
Sous la pression du besoin d’accomplir et malgré l’insistance de sa mère à retrouver le chemin normal de l’école, il trouve son premier chemin vers une sorte d’ivresse de liberté effrayante, gavroche poulbot du street art. Cela a commencé par écrire sur les murs de la ville. Heureusement, son attirance pour l’art le pousse à réussir le concours des Beaux-Arts. Ce succès sera un choix pour l’avenir. Pendant deux ans et demi, il touchera des feuilles de plastique et étudiera « l’infinité du corps humain ».
Sa mère comprit bientôt son désir et laissa ses passions imaginaires se développer du mieux qu’elle put. Le jeune homme s’est d’abord intéressé au dessin et à la peinture. Sa mère est décédée alors qu’il avait vingt et un ans. S’ensuit une soudaine période de plombs massifs dans les publicités, les films, les plateaux de cinéma… Le jeune artiste a les mains sales, se connaissant, mais se cherchant toujours. C’est ainsi qu’il quitte la capitale, alimenté par un besoin d’autre chose et l’opportunité de ses déplacements moteurs le conduit vers le Sud. Oui, il faut tirer un trait sur Pale et des efforts de création infructueux, assoiffés de découvertes, portés par un camion de pompier expérimental qui se montre dans toutes ses qualités. Puis il enchaîne sur une sorte d’histoire de Rimbaud, un « navire ivre » de rêves inassouvis et ainsi, dans son errance, il se fait bousculer par de nombreuses opportunités dans le Lot, ce coin français de rochers, d’eau et d’espaces publics. Il profite bientôt de cette nature.
« Puis j’ai trouvé le Causse plein de rochers et de visages amers. Au cours de mes promenades, je cherche des trésors enfouis dans les entrailles des rochers et peut-être le chemin vers mes jardins intérieurs. Je travaille sur la pierre. Les murs de ma chambre sont faits de vent. Parfois, quand la roche chante bien sous mes ciseaux, je pose mes instruments, m’assieds et écoute la musique des oiseaux. »
Comment ne pas faire un poème symbolique avec les émotions de Rimbaud dans « La Bohème ». Dans ces terres, il a compris qu’il y avait « une harmonie, une façon paisible de s’exprimer et c’est dans la pierre qu’il a réalisé ses premières réponses ».
Il trouve une maison à Carennac, au bout du pont et les marches montent jusqu’à sa porte comme une vitrine ouverte. Tous ceux qui passaient par là, et ils étaient si nombreux, ne pouvaient manquer son travail sur le grès, la chaux, le marbre, le serpent… Il travaillait dur, apprenait seul. Ses qualités sculpturales semblent s’être directement inspirées du classicisme italien en choisissant les sujets par la finesse de la cognition.
La « construction » en assemblages
Il a commencé à le vendre. Une notoriété se dessine. Il pourra bientôt bénéficier d’une école d’exposition sur le terrain de l’hôtel particulier de Carennac, contre priorité. Dans cette phrase presque irrésistible pour la plupart des visiteurs, il peut trouver, décrire, travailler sous les yeux heureux de ceux qui le rencontrent.
Gérard Collas est sculpteur mais porte toujours sa passion originelle pour l’art. Il se révèle dans une variété de peintures qui offrent des faces opposées aplaties de ses formations rocheuses. Car, bien sûr, il était avant tout un poète. Il n’écrit pas ses poèmes ; il découpe, peint et construit depuis plusieurs années dans une variété de matériaux et de couleurs.
Depuis 2010, il a développé une passion pour « construire » dans les mélanges. En travaillant avec des pierres, il a appris des lignes et des formes en enlevant des objets. Il trouve alors l’inverse, à travers le miroir : la construction du volume par l’ajout d’objets. Débarrassez-vous simplement des déchets et autres encombrements et résultats oubliables dans les greniers, les placards et même les zones de recyclage.
De là, Gérard Collas nous emmène dans l’univers imaginaire de ses rêves imaginaires. Il découvre dans une série de créations colorées qui semblent liées à l’univers de l’enfance et de l’évasion. Cependant, peu importe ce que l’on fait, une touche de belle émotion émerge rapidement qui supprime notre bonheur en même temps qu’elle nous expose. L’univers reconstitué de l’artiste est étonnant. On ne se lasse pas d’étudier la « bête » qui est allée mois après mois sur l’arche de Noé de ses rêves spirituels. »
Partant d’une étincelle, ces objets insignifiants, reliés par un fil, une goutte de colle, un bricolage, s’accordent parfaitement à la couleur colorée d’une œuvre. C’est-à-dire un os, un rêve devenu réalité comme une baguette magique. En fait, sous cette simple tromperie se cache une œuvre spéciale, qui touche nos émotions positives. Et dans le jeu de la construction de cet appareil magique se cache le pouvoir de l’art de base, simple et intégré, sauvant la vie dans le vide, mourant et oublié dans de nombreux cas.
Qu’il s’agisse d’un navire, d’un animal, d’une ville fantôme, il montre toujours une sorte de focalisation permanente sur l’apparence d’un œil, un caractère incertain de l’apparence comme différentes touches d’unité, un renouvellement à l’infini en lien avec toutes les réalisations. . C’est là que réside le talent de l’artiste, dans cette capacité à faire revivre ces communautés liées, ravivées par les ombres de la peau de couleur. Belle transformation réussie de la phrase de sculpteur sur pierre à assembleur collectionneur.
Il a également témoigné au début de ses rencontres : « Le pouvoir de la pierre a piqué ma soif d’accéder aux opportunités uniques de la congrégation, le pouvoir inspirant des matériaux mis au rebut et la passion de la couleur ».
Décidément, touché par cette envie, Gérard Collas a gagné notre admiration. Sur des thèmes d’a priori liés à l’enfant, transcendés par une forte force de pensée, il construit une œuvre remarquable, épanouie dans la poésie et la grande émotion. Poussé par sa passion pour la créativité, il est certainement un génie créatif. Après les années « pierre et bois », en même temps que ses peintures, son talent est reconnu dans les congrégations pour le plaisir d’un large public qui a remporté ce type de spectacle.
Gérard Collas vit et travaille à Girac mais c’est dans son école d’exposition à Carennac que vous pourrez le rencontrer et voir ses créations de début juillet jusqu’à mi-septembre. Vous pouvez également le retrouver sur : gerardcollas.hautetfort.com.