L’établissement d’enseignement catholique privé Saint-Louis de Gonzague à Perpignan, matière habituellement réservée à l’arène politique, a décidé de placer une « armoire » unique dans ses classes et cours de récréation. Dès la rentrée de septembre, les enfants du préscolaire, du primaire et du secondaire porteront, selon la saison, des polos, des chemises ou des sweat-shirts bleu marine. Aux armoiries de l’établissement.
Les nostalgiques du Petit Nicolas apprécieront. L’établissement d’enseignement catholique privé Saint-Louis de Gonzague a été le premier à restaurer la mode dans les Pyrénées-Orientales et à restaurer des vêtements scolaires uniques. Le réalisateur Michel Garot en témoigne. « En concertation et en plein accord avec les familles, les enfants et les enseignants, nous avons décidé de porter un vêtement dans lequel tous les élèves se retrouveront », explique-t-il. Manière de tenir au goût du jour le « tablier gris » ancestral de nos ancêtres. Une blouse modernisée, « n’appelez pas ça un uniforme », insiste Michel Garot, qui se déclinera ainsi en polo bleu marine unisexe, chemise et sweat griffés aux armes de l’institution. Le logo a été conçu par les étudiants eux-mêmes.
Vendu selon la taille et l’âge de l’enfant entre 20 et 27 euros, cet ensemble de trois pièces « est issu d’un choix destiné à donner de la cohérence, de l’harmonie, à renforcer le sentiment d’appartenance à l’institution », poursuit-il, rappelant qu’une telle les tenues existaient déjà avant les clubs sportifs de l’établissement où elles sont très en vogue. « Nous avons donc voulu répondre à cette volonté de fédérer les étudiants, surtout pas de les standardiser », assure le responsable.
Présenté comme un remède aux inégalités, le « top » partagé par tous les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire, tous les jours de la semaine sauf le mercredi, permettrait de créer du lien entre des enfants de milieux sociaux différents, voire de lutter contre le harcèlement en classe. Autre avantage de cette tenue regular, elle est moins chère que des vêtements de créateurs, même s’il faudra être plus prudent lors du réassort pour acheter plusieurs ensembles au risque de devoir laver et repasser la tenue tous les soirs. Plutôt une demi-tenue, qui, on ne sait jamais, pourrait un jour être complétée par un ou plusieurs bas. « Je ne pense pas, les filles et les garçons portent déjà tous des jeans », plaisante Michel Garot, qui croit davantage au développement du « dressing » chez les lycéens.
Saint-Pierre de la Mer crée sa marque
Un autre établissement catholique du département, Saint-Pierre de la Mer à Saint-Cyprien, prépare une toute autre formule pour la maternelle, le primaire, le collège et le collège, mais cela reste vestimentaire. « Nous avons passé deux ans à créer notre propre marque à l’initiative des seniors, des familles, des enseignants et de la communauté éducative », révèle Stéphane Calvo, directeur coordinateur des sections de l’entreprise privée. Dès le début des vacances de la Toussaint, les petits reçoivent une blouse, les tout-petits un sweat à capuche rouge et un tee-shirt assorti, les lycéens reçoivent un sac à dos identique mais en bleu marine, et les lycéens reçoivent les mêmes articles en noir et blanc. blanche. combiné avec un manteau en peluche. Les pièces seront « super modernes, avec le logo de leur département, elles coûteront entre 20 et 25 euros et les étudiants ne les porteront qu’à certaines occasions. Jamais tous les jours », précise Stéphane Calvo. J’ai hâte de vous dévoiler la collection inédite.