Publié le 17 juillet 2022 à 18h15 Source : JT 20h00 MER
Publié le 17 juillet 2022 à 18h15
Pour apprendre à vos enfants le respect de la nature et de l’environnement, quoi de mieux que le jardinage ?Problème : cette activité d’extérieur ne les emballe pas toujours…Pour y remédier et qu’ils lâchent les écrans, voici quelques conseils.
Sommaire
- Pour apprendre à vos enfants le respect de la nature et de l’environnement, quoi de mieux que le jardinage ?Problème : cette activité d’extérieur ne les emballe pas toujours…Pour y remédier et qu’ils lâchent les écrans, voici quelques conseils.
- Le moteur, c’est d’abord l’éveil de la curiosité
- À chaque âge, son apprentissage
- Faut-il avoir un équipement particulier ?
- Doit-on leur dédier un bout de jardin ?
- Que faut-il planter ?
- Quelles activités Proposez-vous aux enfants ?
- Quel âge un enfant compte jusqu’à 10 ?
Si vous souhaitez apprendre à vos enfants à respecter la nature et l’environnement, quoi de mieux que le jardinage ?
Le problème : ils ne sont pas toujours emballés par cette activité de plein air…
Pour y remédier et leur permettre de faire tomber leurs écrans, voici quelques conseils.
Des enfants réticents au vert ? On dit souvent que les petits ne sont plus en contact avec la nature : c’est vrai ! C’est d’ailleurs le prouvent de nombreuses études, qui montrent qu’ils sont de moins en moins à l’extérieur, accaparés par les écrans, auxquels ils consacrent chaque jour quatre heures de leur temps. Et n’allez pas croire que cela ne concerne que les jeunes citadins, les enfants vivant en milieu rural sont également touchés – même si bien sûr ces derniers sont plus susceptibles de se retrouver en forêt ou au bord de la rivière lorsqu’ils quittent leur domicile. Alors comment redonner le goût du jardinage aux plus jeunes et ainsi les reconnecter avec la nature ?
Pour Frédéric Lisak, directeur des Éditions Plume de Carotte, qui a publié le 18 avril Les aventuriers au jardin bio (Terre Vivante), une collection destinée aux enfants de 8 à 12 ans pour les inciter à découvrir et à aimer le jardin, « ça doit passer par le plaisir, pas beaucoup parler des risques environnementaux. » « Si on veut que les enfants apprennent à regarder la nature, il faut leur faire savoir qu’elle est merveilleuse, espiègle, joyeuse. Je ne crois pas du tout à la pédagogie de la peur, qui consiste à dire à ses enfants : ‘Venez, nous va ramasser les déchets, sinon la planète s’en sortira mal, pour moi c’est contre-productif », a-t-il dit.
Le moteur, c’est d’abord l’éveil de la curiosité
« Le principal moteur a été l’éveil de la curiosité. Et pour cela, le jardin est un outil idéal, car il remplit deux fondements : premièrement, il ne faut pas attendre le week-end ou les vacances pour entrer en contact avec la nature, il suffit de sortir de chez soi. Alors dans le jardin tu n’es jamais spectateur, tu es forcément acteur. Tu diras à l’enfant : « Goûte cette plante, gratte le sol pour voir ce qu’il y a en dessous. Si la petite bête est là : ‘Qu’est-ce qu’il fait là ?’, la nature avant de consacrer une partie de son temps à sensibiliser de nombreux élèves à l’environnement lors d’activités parascolaires.
À chaque âge, son apprentissage
Sauf que la moitié du temps quand on dit à un enfant « Viens, on va au jardin ! », ça ne l’excite pas plus que ça. Alors que faire? « C’est vraiment une erreur de ne pas le faire car la plupart du temps il le prendra comme une corvée. D’autant plus que jardiner c’est apprendre la patience, ce qui est très difficile à comprendre pour les petits qui veulent voir leur plante pousser au plus vite. » comme ils ont semé des graines », prévient Frédéric Lisak. « Alors on lui dira plutôt : ‘Allons au jardin pour voir des petits animaux, essayer des choses délicieuses, s’amuser, faire des jouets ou peindre. En fait, on va rediriger l’objet vers le jardin, même si au final, quand on goûte les fruits ou qu’on récolte les légumes, on jardine. »
Plus tard, l’approche du jardin sera différente selon l’âge de l’enfant. Selon notre expert, « avant 6 ans, nous serons essentiellement sensoriels et privilégierons les jeux autour des cinq sens. Alors qu’à partir de 7-8 ans, nous privilégierons les activités manuelles car les enfants sont plus actifs. appelons ‘l’âge des chalets' », explique-t-il. « Le résultat, on va construire, cogner, faire des nichoirs pour les oiseaux, des abris pour les insectes… Puis, vers 12/13 ans, ce sera plus compliqué de se les procurer. enthousiasme pour le jardinage. Ensuite, nous pouvons sortir la carte « écologique » de notre poche, car l’activisme peut être un véritable moteur pour cette tranche d’âge. On le voit avec tous les jeunes qui manifestent actuellement pour le climat.
Faut-il avoir un équipement particulier ?
Les mains dans le sol, vous vous demandez souvent s’il ne faut pas investir à tout prix dans le parfait petit kit de jardinage pour que votre enfant puisse se salir en toute tranquillité et être protégé d’éventuelles blessures. « Certainement pas », répond notre naturaliste. « Il n’y a pas d’outil spécial et surtout pas d’outil interdit. A tout prix dans notre société, il faut arriver à dépasser un peu le côté sécurité. C’est important d’apprendre à un enfant à grimper à un arbre, à se servir d’un couteau, à marcher pieds nus sur l’herbe… Mais le plus simple, encore une fois, c’est de le faire de manière ludique », précise-t-il. les bons gestes. Tout est une question de mise en scène. C’est comme grimper à un arbre : on y arrivera. choisir ensemble, reconnaître comment il se construit, lui montrer le principe des trois points d’appui et faire cet apprentissage en toute sécurité. »
Côté vêtements, vous pouvez prévoir un tablier si nécessaire et des gants pour protéger vos mains des buissons ou de l’herbe brûlante. Mais il n’est pas interdit de se salir, bien au contraire, car « enfoncer les mains dans la terre, la pétrir, la sentir permet à l’enfant de mieux la connaître dès son plus jeune âge. Se reconnecter à la nature, qui passe aussi par le physique », souligne Frédéric Lisak. Vous pouvez également récupérer des objets du quotidien. Alors pour les plus jeunes, un simple crayon suffit pour faire un trou dans le sol et y planter une graine.
Doit-on leur dédier un bout de jardin ?
Ce n’est pas obligatoire non plus, notre expert est formel : « L’idée est surtout pour l’enfant de découvrir ce qu’il y a dans le jardin. Si c’est un coquelicot, on lui demande s’il pense qu’il a été semé ou poussé. On peut aussi le collectionner et en faire une poupée… Résultat, ce coquelicot, que l’enfant ne verra pas forcément, l’observera plus attentivement et se souviendra de ce que c’est.C’est encore plus intéressant avec des fruits et légumes. Ce ne sera plus : ‘qu’est-ce qu’on cuisine ?’, mais ‘qu’y a-t-il dans le jardin ?’ Et c’est fabuleux là-bas car c’est une reconnexion avec les saisons. Si on veut faire une salade de tomates par exemple, on va d’abord y aller en avril pour voir s’il y a quelque chose dans le jardin, mais au final on se rend compte que c’est encore trop tôt. «
Et si votre enfant veut vraiment avoir une place ? « Cela doit faire partie des activités, insiste-t-il. Il est important avant tout de regarder ce que le jardin a à nous offrir. Comme ça on lui donnera envie de faire sa propre activité. Ça peut être jardiner, ça peut aussi faire du bricolage, ou jouer avec des amis, ou cuisiner… C’est une approche où nous aiguisons leur attention. »
Que faut-il planter ?
Une fois l’espace déterminé, il est grand temps de penser à semer et planter ! Mais rappelez-vous que la patience n’est pas un atout pour les enfants, surtout entre 2 et 5 ans. Il faudra donc choisir des semis qui poussent assez vite, des cultures simples comme des radis, des cerises, des fraises ou encore des plantes aromatiques. Mais rassurez-vous, « la patience ça s’apprend, précise notre experte. On va planter par exemple, mais on ne revient pas toutes les heures pour voir ce qui a poussé. On préfère faire un jeu le lendemain et réfléchir ensuite sur l’arrosage ».
« On peut aussi s’amuser avec quelques expériences, comme faire germer des graines de blé dans du coton ou faire pousser un noyau d’avocat dans un bocal », poursuit Frédéric Lisak. « En fait, tout le processus d’accompagnement sera interrompu par des périodes plus ou moins longues qui combineront un ensemble d’activités. De ce fait, l’enfant n’ira pas au jardin juste pour voir si ses graines ont germé, mais aussi pour voir s’il y a une coccinelle qu’il a vue l’autre jour, toujours là, y a-t-il encore des tétines dans le nichoir que nous avons posé il y a un mois… Et tout cela est important pour son développement psychologique, car par le à 4/5 ans, l’enfant voit un oiseau puis un arbre, mais il ne voit pas forcément un oiseau dans un arbre, un ensemble de données qu’il acquiert fait que des liens se font, et il passe par une série de séquences qui se complètent les uns les autres et se construire. , conclut-il.
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- 5- Jardinage. …
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- Vous avez besoin d’un petit morceau de carton ou d’une feuille de carton d’environ format A5 (c’est-à-dire la moitié d’une feuille A4) et de ruban adhésif double face. …
- 8-Collage. …
- 9-Transmission.
Quel âge un enfant compte jusqu’à 10 ?
Compétences mathématiques acquises entre 1 et 3 ans. Peut apprendre à réciter les nombres de 1 à 10.
Combien d’années pour compter jusqu’à 3 ? A 5 mois, bébé sait compter jusqu’à trois – Capacités de bébé – Doctissimo.